Wangdak Tashi. Ladakh. Inde

Extrait du reportage sur les réfugiés Tibétains en exil.

Le Tibet est sous l’emprise de la République Populaire de Chine depuis 1959. Au tout début de l’invasion, les militaires chinois ont détruit plus de 6000 monastères et tué ou emprisonné 1 million de Tibétains, ce qui représente 1/6 de la population.

Aujourd’hui, loin d’être terminée, la situation s’est détérioré grandement. Plus de 10 millions de chinois ont été financés par leur gouvernement pour s’installer dans ce nouveau monde. Loin de reconnaître le génocide culturel et racial perpétué par la Chine depuis plus de 50 ans, la communauté internationale multiplie ses échanges avec la République et certains pays affirment qu’ils reconnaissent le Tibet comme une région de la Chine, oubliant les appels au secours lancé partout dans le monde par le prix Nobel de la paix, le dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains.

2008.10.25/Choglamsar/Ladakh/India  Le père de Wangdak Tashi était chef d'un petit village au Tibet. En 1950, il est tué par les autorités chinoises quand lui n'a que 17 ans. Wangdak Tashi décide alors de joindre l'armée Tibétaine et de combattre contre l'invasion chinoise. Arrêté en 1962 avec une centaine d'autres, il assiste à la pendaison de 70 de ses camarades et réussit à s'enfuir vers l'Inde.  «...Comme Tibétain, je sentais le devoir de me battre contre l'invasion chinoise. Arrivé en Inde en 1965, j'ai rejoint le TYC (Tibetan Youth Congress) et je pus continuer la lutte pour le Tibet. Plus tard, en devenant vieux, j'ai compris que la seule façon de retrouver notre pays est de suivre la voie proposé par le dalaï-lama. Retrouver notre pays, oui, mais qu'en restera-t-il?»

2008.10.25/Choglamsar/Ladakh/India. Le père de Wangdak Tashi était chef d'un petit village au Tibet. En 1950, il est tué par les autorités chinoises quand lui n'a que 17 ans. Wangdak Tashi décide alors de joindre l'armée Tibétaine et de combattre contre l'invasion chinoise. Arrêté en 1962 avec une centaine d'autres, il assiste à la pendaison de 70 de ses camarades et réussit à s'enfuir vers l'Inde. «...Comme Tibétain, je sentais le devoir de me battre contre l'invasion chinoise. Arrivé en Inde en 1965, j'ai rejoint le TYC (Tibetan Youth Congress) et je pus continuer la lutte pour le Tibet. Plus tard, en devenant vieux, j'ai compris que la seule façon de retrouver notre pays est de suivre la voie proposé par le dalaï-lama. Retrouver notre pays, oui, mais qu'en restera-t-il?»

3 comments

  1. alfolanka

    Cher Renaud,
    S’il est necessaire de retourner pour finir ce reportage (ou d’en fair un autre), is y a des cartes tres detaillees disponible sur Ladakh, Lahaul et Spiti. Cela pourrai vous aider et faciliter votre voyage. Veuillez jeter un coup d’oeil au site http://www.bikinginsrilanka.com, meme si en Anglais.
    Alfonso

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